Et in Arcadia ego est une locution latine qui signifie : « Moi (la Mort), je suis aussi en Arcadie (le pays des délices)aussi». C’est le titre d’un tableau de 1618  du peintre Baroque Giovanni Francesco Barbieri. C’est la première fois que cette phrase apparait dans le monde des arts. Elle est surtout connu pour le tableau de Nicolas Poussin de 1628-1630 dont la signification est controversée. Depuis beaucoup d’artistes l’ont utilisée.

Libertalia est le nom d’une colonie fondée par des pirates sur l’île de Madagascar, qui aurait existé pendant environ vingt-cinq ans à la fin du XVIIe siècle, sans que l’on sache vraiment s’il s’agit d’une légende. L’histoire de cette colonie apparait pour la première fois dans Histoire générale des plus fameux pirates souvent attribué à Defoe. La devise de ces hommes, organisés en république, était « Pour Dieu et la liberté ». Fait historique ou création littéraire, la république est toujours située quelque part au nord de Madagascar entre Nosybé et la baie des pirates, qui allait devenir Diégo-Suarez. A ce jour, aucune preuve historique n’atteste qu’un tel endroit ait jamais existé ou même que ses deux fondateurs, le capitaine Misson et le moine Carracioli, aient jamais vécu. En revanche, le troisième protagoniste cité, le capitaine Thomas Tew, est lui bel et bien mentionné en tant que tel dans les livres de la Marine britannique. En effet, excepté Tew dont le décès est signalé en 1696, les seules mentions se rapportant à la colonie se trouvent dans le deuxième tome de Histoire générale des plus fameux pirates d’un certain Capitaine Charles Johnson, paru en 1728. Johnson étant autrement inconnu, plusieurs historiens ont supposé qu’il s’agit d’un pseudonyme. L’attribution de cette œuvre à l’auteur de Robinson Crusoe est basée sur une suite de déductions logiques et non des preuves. D’après Johnson ou Defoe, Libertalia fut fondée sous Louis XIV par deux hommes en rupture de ban : Un français, capitaine de « La Victoire », redoutable navire de guerre de 30 canons, ex-officier de la marine française, mais pirate de son état, Olivier Misson, pétri d’utopies ; un prêtre défroqué italien, Carracioli, imprégné de mysticisme. À eux deux, après avoir jeté l’ancre, ils convainquirent l’équipage de fonder la société idéale. Selon certains auteurs, cette colonie aurait été bien plus qu’un simple asile pour pirates et flibustiers : c’était une véritable utopie politique, sociale et philosophique, l’équivalent moderne de l’Atlantide ou de l’Eldorado, et le précurseur des phalanstères du XIXe siècle. Voici quelques extraits de l’Histoire générale des plus fameux pirates du Capitaine Charles Johnson publiée à Londres en 1728 où l’on voit exposé les idées politiques attribuées à Misson. Ces textes sont tout à fait remarquables pour l’époque en tant que plaidoyer pour la démocratie représentative et une forme de socialisme primitive qui doit sans doute quelque chose aux idées radicales de la révolution anglaise du milieu de XVIIe siècle.Misson prit la parole devant tous. « Notre cause est une cause noble, courageuse, juste et limpide: c’est la cause de la liberté. Je vous conseille comme emblème un drapeau blanc portant le mot « Liberté », ou si vous la préférez, cette devise : « Pour Dieu et la liberté ». Ce drapeau sera l’emblème de notre infaillible résolution. Les hommes qui sauront prêter une oreille attentive aux cris de : « Liberté, liberté, liberté » en seront les citoyens d’honneur. » Ces hommes libres se sont organisés en groupes de dix pirates chacun et dans chaque groupe, ils ont choisi un représentant pour décréter des lois devant régir Libertalia. Les pirates ont partagé femmes, trésors et bétail très également entre eux. (…) Si quelqu’un s’adonnait à travailler une parcelle de terre, alors il possédait cette terre tant qu’il la travaillait. Des structures nombreuses et de bonne tenue furent établies dans l’enclave et après avoir érigé la maison du Parlement chacun aida chacun à ériger sa demeure. Les pirates décidèrent que les successeurs de Misson seraient élus tous les trois ans. Et une délégation de pirates se réunit au moins une fois l’an pour décider de toutes les décisions importantes concernant les pirates et leur communauté, et rien ne pourrait être fait sans leur consentement. Plus tard, Thomas Tew, capitaine célèbre en piraterie, fut nommé amiral de la flotte Libertalienne. Sa mission principale était d’attirer plus d’hommes libres (les pirates) pour peupler l’enclave. Il était également responsable de protéger le port, le marché, et les riches maisons qui s’y étaient construites. Mais Tew échoua dans cette recherche de nouvelles recrues. De plus il partit avec la flotte, et les hommes restés avec Misson, en petit nombre, ne purent empêcher les indigènes malgaches d’attaquer l’enclave et de tuer hommes, femmes, et enfants en grandes quantités. Cependant, Misson réussit avec 45 autres pirates à s’échapper; certains avec de l’or et des diamants. Pourtant lorsque Misson réussit à retrouver Tew, les deux hommes décidèrent de cingler vers l’Amérique et les Bahamas, plutôt que vers Libertalia. Misson ne l’a jamais fait, cependant. Son bateau fit naufrage durant une grosse tempête et tous ses hommes furent perdus. Voilà toute l’histoire de Libertalia.

Tlön, Uqbar, Orbis Tertius est une nouvelle de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges. Elle a été publiée pour la première fois par le journal argentin Sur en mai 1940. La postface datée de 1947 est en fait postdatée par l’auteur. Dans ce texte, un article d’encyclopédie au sujet d’un pays mystérieux appelé Uqbar livre une première trace de l’existence d’Orbis Tertius, une conspiration massive d’intellectuels pour créer un monde imaginaire : Tlön. C’est une des plus longues nouvelles de Jorge Luis Borges, avec environ 5 600 mots. Un des principaux thèmes de « Tlön, Uqbar, Orbis Tertius » est que les idées se manifestent elle-même dans le monde réel ; l’histoire est souvent considérée comme une parabole de l’idéalisme de Berkeley – et dans une certaine mesure, comme une protestation contre le totalitarisme. « Tlön, Uqbar, Orbis Tertius » a la structure d’une fiction policière se déroulant dans un monde devenu fou. La forme courte utilisée par l’auteur ne l’empêche pas de faire référence à de nombreuses figures intellectuelles de premier plan, et de traiter de nombreux thèmes généralement abordés dans le roman d’idées, notamment au sujet du langage, de l’épistémologie et de la critique littéraire.

L’utopie (du grec : (o)u : non et topos : lieu) est une représentation d’une réalité idéale et sans défaut. Cela se traduit, dans les écrits, par un régime politique idéal (qui gouvernerait les hommes parfaitement), une société parfaite ou encore une communauté d’individus vivant heureux et en harmonie. Devant la menace de la censure, les auteurs situent l’action dans un monde imaginaire, île inconnue par exemple ,ou montagne inaccessible. Le premier livre de L’Utopie (Thomas More) rapporte une conversation entre le narrateur et plusieurs autres personnages, dont Raphaël Hythlodée, un navigateur qui a découvert l’île d’Utopie. La discussion porte principalement sur les injustices et les défauts de la société, injustices auxquelles Raphaël Hythlodée oppose les sages coutumes du pays dont il a fait la découverte. Le second livre rapporte la description par Hythlodée de l’Utopie. Cette description, assez détaillée, porte sur les lois, les coutumes, l’histoire, l’architecture et le fonctionnement économique de l’île. La société utopienne est foncièrement égalitaire et ignore toute propriété privée. Elle repose en outre sur un ensemble de lois et sur une organisation très rationnelle et précise. Elle est présentée comme la plus aboutie des civilisations. Les vertus de l’Utopie sont en quelque sorte des réponses aux injustices du monde réel : elles les soulignent par contraste et montrent que les maux ne sont peut-être pas des fatalités puisque les Utopiens les ont résolus. L’Utopie, qui se présente comme une œuvre de fiction, affirme néanmoins que l’homme a la possibilité d’influer sur son destin et est donc porteuse du concept d’histoire. Le genre littéraire crée par Thomas More repose sur un paradoxe. Il se présente en effet comme une œuvre de fiction sans lien avec la réalité : le nom de l’île (« nulle part ») mais aussi du fleuve qui la traverse (Anhydre, c’est- à-dire « sans eau ») ou du navigateur Hythlodee (qui signifie : « raconteur de balivernes ») sont là pour nous le rappeler. Cependant, l’utopiste se refuse à tout recours au merveilleux ou à la fantaisie et le bonheur qui est censé régner en Utopie se doit de reposer sur la cohérence du projet. Nul climat paradisiaque, nulle bénédiction divine, nul pouvoir magique n’a contribué à la réalisation de la société parfaite. Il s’agit donc d’une fiction dont la valeur repose sur la cohérence du discours. Une utopie peut désigner également une réalité difficilement admissible : en ce sens, qualifier quelque chose d’utopique consiste à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Cette polysémie, qui fait varier la définition du terme entre texte littéraire à vocation politique et rêve irréalisable, atteste de la lutte entre deux croyances, l’une en la possibilité de réfléchir sur le réel par la représentation fictionnelle, l’autre sur la dissociation radicale du rêve et de l’acte, de l’idéal et du réel. L’Utopie a double fonction dans le discours politique: celle de proposer une rupture radicale avec un système existant et de proposer un modèle de société idéale. Ce n’est pas un simple progrès qui intéresse les Utopistes mais une rupture nette et un saut qualitatif radical.

UBÏQ : A Mental Odyssey : En latin, ubique signifie partout. Il faut dans le meilleur des cas toujours prévoir son armement, que ce soit celui de son vaisseau, celui de son mental ou de son propre corps. On connaît un tant soit peu le départ, on le prépare. Il n y a devant que l’espace qu’il soit plat ou profond, on ne le connaît pas. Cette odyssée n’est ni choisie ni voulue, ni même subie ; elle est là, comme une évidence oubliée du temps. Ce trajet est une tentative, celle de structurer, de vivre l’odyssée, voire de la déformer, de se fondre en elle, en bref de la reconnaître. On pourrait s’enfoncer une aiguille dans le bras, avaler un buvard, sniffer de la neige, mâcher des plantes, tout cela a été fait et l’on connaît par cœur les chemins qui ne sont plus de traverse mais pavés de marbre. Ce sera plutôt de l’ordre d’un souvenir abîmé, voir d’une nostalgie enjolivée, d’un vécu par procuration. Il faut traverser cet espace au risque de le souiller. Tel est le prix des apparences. M.B

C’est une « odyssée » visuelle, mentale et perceptive où réel et fiction se mêlent en une constante mise en abyme, où l’espace et le temps se contractent, se dilatent et se confrontent à l’infini. Mathieu Briand interroge, à travers l’interpénétration du vécu et de l’imaginaire, la qualité d’un monde qui n’a plus aujourd’hui de réel que le nom. Ce tant est évident le constat que l’un ne prédomine plus sur l’autre, mais qu’à l’inverse c’est de leur constante imbrication que naît ce que nous croyons être notre réalité. Pour ce faire, l’artiste s’est en partie réapproprié le langage visuel de Stanley Kubrick et de son film culte 2001: A Space Odyssey, dont certaines évocations récurrentes impriment à l’ensemble un vocabulaire et un lien esthétique. L’influence de ce film s’exerce en outre sur la manière dont est ici envisagée l’insertion du projet dans une contradiction temporelle très affirmée. À travers ce qu’il faut bien nommer une manipulation, Mathieu Briand tente de nous faire pénétrer son monde, fait de références personnelles vécues et fantasmées, par le biais d’objets physiques et d’expériences visuelles. Des références qui ainsi assemblées et remises en perspective lui permettent de faire émerger un autre monde, aux voies d’accès multiples et aux contours inexistants. Ce faisant il tente, en questionnant, voire en disséquant, un certain nombre de composantes, d’amener le spectateur à chercher une voie qui lui soit propre, en le confrontant à l’obligation d’avancer parmi les questions relatives à ce qui constitue son entourage. Une obligation qui ne peut trouver d’issue qu’en parvenant à démêler l’écheveau de sa propre perception du monde, de sa propre histoire. Le premier chapitre de Ubïq: A Mental Odyssey propose une reconstitution fidèle de l’atelier de l’artiste où s’est élaboré ce vaste projet. S’y déploie une complexe accumulation d’indices qui laissent présager de développements futurs, tout en éclairant les réseaux, mode de travail et interrogations qui le nourrissent et lui fournissent substance et structure. F.B

Une Zone autonome temporaire est la dénomination introduite par Hakim Bey en 1984 dans un livre qui en porte le nom: TAZ, Temporary Autonomous Zone.

Fitzcarraldo, de son vrai nom Brian Sweeney Fitzgerald, arrive à Manaus accompagné de Molly son amie, après 2000 kilomètres de navigation sur les rivières amazoniennes, pour écouter Enrico Caruso. Passionné d’art lyrique, il rêve de construire un opéra à Iquitos au milieu de la forêt péruvienne, où se produiraient Caruso et Sarah Bernhardt, interprétant Verdi. Son activité de fabricant de pains de glace n’étant pas assez lucrative pour financer l’opération, il achète une concession, sur le fleuve Ucayali, pour exploiter le caoutchouc de l’hévéa. Il se procure un bateau auprès d’un concurrent, et commence le recrutement de l’équipage. Le bateau retapé et réarmé, commence un long voyage sur le fleuve, au cours duquel ils rencontrent des Shuars (improprement appelés Jivaros), séduits par la voix du ténor, sortie du phonographe. S’ils ne croient pas que Fitzcarraldo est le « Dieu blanc » de leur mythe, ils savent que le char blanc peut leur être utile pour appaisser les démons des rapides. La concession se trouve sur un autre fleuve et à un endroit où les deux cours d’eau ne sont séparés que par une colline. Les indiens acceptent de réaliser cette idée folle : araser la colline et hisser le bateau pour rejoindre l’autre côté. Pour finir, le chef indien brise les amarres et après une descente périlleuse, Fitzcarraldo se retrouve à son point de départ.

L’invention de Morel ou la négation du virtuel : Le narrateur est le prisonnier volontaire d’une île mystérieuse, difficile à localiser. Il a voulu échapper à la Justice humaine pour une faute dont on ne saura rien, si ce n’est qu’il ne l’a probablement pas commise. L’homme en fuite est sain d’esprit, se force à l’être, prend ce qu’il voit pour argent comptant. Il sait faire la part entre le rêve et la réalité – ce qui ne l’empêche pas de douter de l’un comme de l’autre. Il consigne dans un journal toutes les hypothèses envisageables au fur et à mesure des événements vécus. Il les biffe tour à tour selon une démarche rationnelle dont le lecteur peut parfois contester les zones d’aveuglement (mais c’est bon signe : on aimerait parfois prendre la place du narrateur et écrire son journal à sa place : moi, j’aurais plutôt fait ça !). Le narrateur se demande à plusieurs reprises s’il ne devient pas fou et désamorce la première hypothèse : l’étrange ne viendra pas de là. Il viendra d’un réarrangement des données de la perception. Et c’est l’inventeur Morel qui en sera l’auteur. Morel a une vision réduite et mécaniciste du monde. Ce qui lui permet d’être à la fois le génial concepteur d’une machine fascinante, et l’amant maladroit, frustré des refus répétés de la femme qu’il aime. C’est pourquoi les moteurs, les turbines, les engrenages, les axiomes et les théorèmes, dont dépend l’univers bis repetita de Morel, constituent l’écrin technologique de la figure adorée de Faustine. Faustine, aimée par Morel et par le narrateur (simultanément et successivement…) est la femme inaccessible, quel que soit le temps où elle apparaît. A ghost in the machine. Cette invention, le narrateur en livre toutes les implications. Aussi a-t-on l’impression d’un univers exploré à fond : pas de recoins obscurs où l’auteur aurait caché la faille, le grain de sable de l’engrenage qui gripperait la machine (littéraire cette fois-ci). Bioy Casares exploite toutes les possibilités de l’invention de Morel et la cohérence est totale. Je vous engage à faire cette expérience. Lisez ce livre dont Borges disait qu’il était parfait. Parfait, il l’est. Il répond à toutes les questions que se posent les lecteurs. Mieux, il y répond au bon moment. Il précède l’imagination du lecteur, sans rallonge artificielle au suspense. L’invention de Morel est parfait dans sa rigueur formelle. Il est également parfait sur un autre point : il déborde sur notre réalité. Parmi les questions qu’il soulève il y a celles-ci, plus prégnantes que jamais : l’illusion et la réalité sont elles antithétiques ? Peut-on aimer une image ? Que faut-il retirer à un être pour qu’il ne soit plus un être réel ?

The network of stoppages : In 3 Standard Stoppages, Duchamp had explored the possibility of adjusting the metric standard through a random procedure. In this large canvas he complicated that idea, multiplying the curves of the fallen threads from 3 Standard Stoppages by reproducing each one three times and positioning them in a diagrammatic arrangement. He also made the work by painting over the images on a canvas he had already used, those images being a female figure and a schematic, quasi-mechanical drawing of his ongoing project The Large Glass. The visible and semivisible layers of Network of Stoppages seem to contrast three representational systems: traditional figuration, chance operations, and the diagram, which maps the world without picturing it.

Le sfumato signifie évanescent, avec une notion d’enfumé : ce mot dérive de l’italien fumo, la fumée. C’est une technique de peinture que Léonard de Vinci mit au point, et décrivit comme « sans lignes ni contours, à la façon de la fumée ou au-delà du plan focal ». C’est un effet vaporeux, obtenu par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement délicates, qui donne au sujet des contours imprécis. Il est utilisé pour donner une impression de profondeur aux tableaux de la Renaissance.

Inframince, référence chère à Marcel Duchamp (1887-1968) qui l’énonce comme le principe de la transition des phénomènes aussi bien psychiques que sensoriels: « il devrait y exploser le monde allusif et éphémère de la limite extrême des choses, ce seuil fragile et ultime qui sépare la réalité de sa totale disparition. ».« J’ai choisi exprès le mot mince qui est un mot humain et affectif et non une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la musique faits par un pantalon de velours côtelé comme celui ci quand on le fait bouger est lié au concept d’inframince. Le creux dans le papier entre le recto et le verso d’une fine feuille… A étudier ! C’est une catégorie dont je me suis beaucoup occupé pendant ces dix dernières années. Je pense qu’au travers de l’inframince, il est possible d’aller de la seconde à la troisième dimension. »

La réalité désigne le caractère de ce qui existe effectivement, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé ou fictif. Pour l’écrivain Philip K. Dick « la réalité, c’est ce qui continue à s’imposer à vous quand vous cessez d’y croire. »

La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité.

Individu du latin individuum, « ce qui est indivisible », le mot individu désigne aujourd’hui, selon le dictionnaire de l’Académie française, « une unité organisée ». Un individu est ce qui ne peut être ni partagé ni divisé sans perdre les caractéristiques qui lui sont propres.

On trouve aussi comme définition de l’individualité « un être qui a une existence distincte de celle des autres êtres ».